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le Moi Supérieur ou Ego

Aggiornamento: 23 giu 2021


Souvent, dans les enseignements spirituels ou philosophiques, nous entendons parler de moi

supérieur ou de higher self. De quoi parlent-ils ? Et surtout, comment pouvons-nous le

repérer en nous ? Le Moi Supérieur, c’est à dire notre vraie nature, est la partie de

nous qui n’est pas ébranlée par les soucis, les attachements et les pensées constamment

liés au passé ou au futur. C’est cette partie qui réside dans la paix, la joie et le moment

présent. Bien qu’il semble quelque chose de loin et inaccessible, nous l’expérimentons tous

à petites doses au cours de notre journée ou de nos vies, souvent seulement par brefs

moments : lorsque nous regardons un coucher de soleil, pendant un moment de détente

ou au cours d’une méditation. Un exercice que nous pouvons faire pour nous connecter à

ce sentiment de paix et de silence est de nous asseoir dans une position confortable, de

respirer et de nous demander « d’où vient ma prochaine pensée ? ». Il s’agit d’un koan,

une anecdote paradoxale utilisée par la tradition bouddhiste pour tromper l’esprit. Vous

remarquerez que dans l’effort de trouver la réponse, l’esprit doit arrêter le flux continu :

ce moment de vide et de pause est notre vraie nature, le « Moi Supérieur ».

En opposition à notre Moi

Supérieur, nous trouvons

l’Ego, qui est représenté par

l’Esprit : avec ses histoires,

ses soucis, et ses angoisses.

L’Ego est cette partie de

nous qui essaie de contrôler

tout ce qui se passe, par

peur de l’inconnu et des

jugements (les nôtres et

d’autrui). L’Ego est cette

partie de nous qui ressent la

dualité et y travaille, celui qui

croit que le bien et le mal

existent : cette conviction le

rend sensible à la peur de

l’échec, elle déclenche une

dynamique qui vise à contrôler la réalité. C’est précisément dans la dualité que réside la

souffrance : sans jugement, il n’y a ni bien ni mal, donc il n’y a pas de souffrance. En

renforçant notre identification avec notre « moi supérieur », nous créons une distance

objective entre nous et ce qui se passe, ce qui permet à la vie de se dérouler d’une

manière plus fluide : précisément parce que, ce faisant, nous ne laissons pas nos peurs

devenir un obstacle. Réitérant le concept, tout ce que je peux observer et en faire

expérience est une projection de mon Ego, donc ce n’est pas moi. Mes pensées et mes

émotions deviennent des « objets ». Même s’ils font partie de mon expérience, ils ne

m’identifient pas : je ne suis qu’un observateur. Nous pouvons exercer cette perspective

tous les jours et en tout moment, nous pouvons apprendre à considérer l’Ego seulement

comme l’une des fonctions de l’unité de l’esprit / âme / corps, ce qui nous permet de faire

partie de cette réalité tridimensionnelle, sans être sous le côntrole de nos vies.

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